Wednesday, October 11, 2006

Quartiers Rouges


Quartiers Rouges

La poupée des quartiers rouge
A des vêtements de vynil
Où brillent la solitude

Et dans ses yeux qui ne savent plus pleurer
J'entends pleurer le monde
Dans sa voix qui ne dit pas oui, qui ne dit pas non
J'entends rire plus d'une ombre

La poupée des Quartiers Rouges
A des vêtements de vynil
Où brillent la solitude

Et dans sa marche immobile
J'entends les pas
D'une autre servitude

"On ne m'aime pas, on me paye.
Je suis rouge sang, et je suis la solitude.
Tu ne m'aimes pas, tu me payes,
Je suis le rouge de ton sang,
Le prix de ta solitude".


Mais la musique libre comme une nouvelle béatitude
Ouvre des soleils nouveaux, elle quitte ses vêtements,
Elle tournoie, rouge comme le corail, et chante la solitude...
Loin, loin, dans la profondeur marine,
Sirene bléssée, tu chantes...
Et de ses cils, elle caresse les nuages immobiles.


E.G./R.P.